Friggit sur boursorama

septembre 18, 2009

Assez étonnant pour que cela soit signalé. 🙂

L’article est ici : Nous sommes à l’an un de la baisse des prix » dans l’immobilier.

Extraits :

Les prix des transactions devraient encore diminuer durant plusieurs années

Ce recul intervient après un cycle de forte hausse, entre 1997 et 2007, qui a déconnecté les prix immobiliers de la réalité économique

Les taux d’intérêts peuvent jouer, mais c’est un facteur mineur. Quelqu’un qui perd son emploi ne va pas acheter un logement car les taux sont bas

La durée d’un emprunt s’est allongée : aujourd’hui 27% des prêts courent sur 25 ans ou plus. Ce phénomène a permis aux ménages d’accepter une partie de la hausse. Il devrait donc limiter la baisse

Mouais. 🙂

La liste des documents ici.

Et plus précisément : le document avec séries longues.

Extrait :

Vous je ne sais pas, mais moi ça me rappelle la fin de cette vidéo :

Immobilier ~ Montagnes russes
envoyé par astre. – Films courts et animations.

La brève ici, sur le buzz immobilier.

Leurs recherches pourraient devenir “plus actives quand les prix de l’immobilier auront baissé d’au moins 20 %”

Egalement sur Boursorama.

Article sur Surf-Finance.

Franchement inquiétant :

La Chambre des Notaires d’Ile de France vient de rendre son verdict : à fin juin, l’immobilier dans la capitale et sa couronne a perdu en moyenne 7.9 % sur un an

Depuis que les temps sont plus difficiles rares sont les banques qui s’aventurent sur le terrain de raitio hypothécaires flirtant avec les 90 %

Negative equity here we come…:

Qui plus est, les propriétaires ayant acheté au prix fort de 2004 à 2008 n’ont preque rien amorti, car ils ont emprunté sur 25 ans. la valeur de leur bien, s’ils n’avaient que peu d’apport flirte donc dangereusement avec le capital restant du de leur prêt immobilier

Conseil que je ne pourrai seconder :

C’est quasiment mission impossible : il convient alors de se rabattre sur un éventuel prêt personnel de rachat de crédit qui présente lui l’écueil d’être plafonné à 12 ans et à des taux nominaux bien plus forts

En gros, pour amortir l’effet d’un crédit « perdant », il faudrait emprunter encore plus ? 😯

Il serait bon que l’immobilier ait la bonne idée de ralentir ses pertes de valeur d’ici fin 2009 !

Encore une fois, rien compris. L’histoire dira si une bulle immobilière s’est dégonflée grosso modo à partir de 2008. Il serait bon que la chute des « valeurs immobilières » continue, voire s’accélère, afin de purger un système qui est apparemment en train de prouver à quel point il n’est pas forcément viable.

grosso modo

Croustifondant sur Capital

juillet 27, 2009

Article étonnant sur le site web de Capital.

On croit rêver 😆 :

les ventes de logements parisiens haut de gamme ont reculé d’environ 25% par rapport à le même période de l’an passé […] Naturellement ce coup de froid a aussi un impact sur les prix. Depuis un an, des baisses de 5 à 10% ont déjà été enregistrées. Et la correction n’est sans doute pas finie…

Rah ces milliardaires, ça n’est plus que c’était :

Une baisse supplémentaire de 5 à 10% est tout à fait envisageable au cours des douze prochains mois. […] Il faut dire que, bien que très fortunés, les acheteurs – à 60 % étrangers- sont aussi plus sélectifs. Dès qu’un appartement surévalué, la vente ne se fait pas

(note : je laisse les fautes de syntaxe et autres…)

Un avant-goût ? :

En deux ans, les prix de l’immobilier haut de gamme ont chuté de près de 25 % à New-York et de 40% à Londres

Décidément, rien ne va plus :lol:.

Petite dépêche à lire sur lavieimmo.com.

Extrait :

Pour 2009, nous pensons que le marché connaîtra de nouveau une baisse de l’ordre de 15 % avec quelques 600 000 transactions

Si on croise et que les notaires ont raison en prévoyant seulement 500.000 transactions en 2009 … ce chiffre sera peut-être pire. Voir Le Figaro :

Mardi, les notaires ont d’ailleurs estimé pour la première fois que les transactions pourraient tomber cette année à 500 000 dans l’ancien (contre 670 000 en 2008). Il faut remonter à 1992 pour trouver des volumes aussi bas

Et il s’est passé quoi en 1992 sur Paris ? Mmmmm ?

Selon les notaires, Paris et l’Ile-de-France seraient plus durement touchées que la province.

Il y a carence en milliardaires Russes, Chinois et Américains, apparemment.

C’est ici sur le site de l’ADEF.

Bookmark obligatoire ! 🙂

Le document à consulter ici (PDF).

A noter d’une pierre blanche non pas en raison des statistiques franchement baissières, mais plutôt de la toute première présence d’un graphique en provenance directe de … Friggit !

De 1965 à 2001, le prix des logements a crû approximativement comme le revenu par ménage, sous réserve de quelques exceptions locales. À partir de 2002, il s’est fortement éloigné, par le haut, de cette tendance longue. Il
s’en rapproche à nouveau depuis 2008, mais lui reste supérieur d’environ 50 % en France.

[…] les variations du prix des logements sont peu sensibles à d’autres variables dont on aurait pu penser qu’elles l’infl uenceraient davantage.

Ainsi, elles sont assez peu corrélées avec celles des taux d’intérêt : sur longue période, les périodes de baisse des taux d’intérêt ne coïncident pas particulièrement avec des périodes de forte croissance du prix des logements, et inversement.

Un article fort bien construit sur La Chronique Agora. Alors d’accord ou pas d’accord, mais voici deux passages :

La demande est plombée par la remontée du chômage. La diminution des taux d’emprunt et les dispositifs Scellier n’auront que peu d’influence pour atténuer ce déséquilibre.

L’inertie de la pierre est telle que les stocks d’appartements achevés ou en cours de construction augmentent toujours. […] Parallèlement, le délai d’écoulement augmente, puisqu’il y a moins d’acheteurs. La mécanique infernale est donc en place.

Outil indispensable…

juillet 22, 2009

Merci au créateur de cet outil. Pas de tombage de bras, mais un ouvrage des yeux. 🙂

http://asi77.free.fr/