Une perle sur Le Figaro

septembre 18, 2009

Article ici.

Extraits de cet article mémorable :

Ainsi, Londres a connu une chute de 30% depuis septembre 2008, Madrid 32 % et Moscou 35% pour la même période. En revanche, Paris est la ville qui tire le mieux son épingle du jeu. Les prix des biens haut de gamme n’ont baissé que de 10 à 15 % par rapport à septembre 2008

Zut alors ! 10 à 15 %  sur un bien à 2 millions d’euros ! A peine 300.000 euros ! Un détail … :S

La reprise très nette des transactions depuis avril 2009 semble indiquer que nous avons atteint un palier

😆

Et le florilège de ce publi-reportage financé par l’agence Barnes, Féau et compagnie … :

Aujourd’hui, le marché londonien, encore inabordable pour les Français il y a peu de temps, est redevenu très attractif pour deux raisons: la baisse du prix des biens immobiliers à Londres conjuguée à la chute de la livre sterling par rapport à l’euro a renforcé la force de frappe financière des européens en Angleterre

jamais l’immobilier new-yorkais n’aura été aussi accessible pour les Européens, et l’investissement aussi sûr

Devant l’absence d’esprit critique du « journaliste » ayant rédigé cet « article » je .. heu .. enfin voilà quoi. Triste Figaro. 😦

Article ici.

Une étroite corrélation est établie entre les volumes et les prix. Le marché se paralyse lorsque l’offre et la demande ne se rencontrent plus. Le moteur de la reprise est l’ajustement des prix. Nous sommes en train de traverser cette phase, qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs trimestres. En tout cas, la chute des prix devrait être à la hauteur de celle des transactions.

Quelle a été la chute des transactions ?

Sans extrapoler, un ajustement sur les prix de l’ordre de 25 % paraît dès lors plausible

Sans extrapoler, un ajustement sur les prix de l’ordre de 25 % paraît dès lors plausible

Article clair, net et précis.

La valeur fondamentale que nous avons calculée à partir d’une formule d’évaluation d’actifs nous suggère que la correction pourrait atteindre environ 30% à 35% sur l’ensemble de la phase baissière

Si vous comptez financer une partie conséquente de votre acquisition avec le produit de la vente d’un bien de valeur équivalente, vous pouvez franchir le pas, à condition de fixer très vite le juste prix et de ne pas surestimer votre bien

Ce travers, fréquent chez les particuliers qui mettent de l’affectif dans leur évaluation, ne pardonne pas dans un marché baissier

Ca vient de chez BNP [sic].

La brève ici, sur le buzz immobilier.

Leurs recherches pourraient devenir “plus actives quand les prix de l’immobilier auront baissé d’au moins 20 %”

Egalement sur Boursorama.

Article sur Surf-Finance.

Franchement inquiétant :

La Chambre des Notaires d’Ile de France vient de rendre son verdict : à fin juin, l’immobilier dans la capitale et sa couronne a perdu en moyenne 7.9 % sur un an

Depuis que les temps sont plus difficiles rares sont les banques qui s’aventurent sur le terrain de raitio hypothécaires flirtant avec les 90 %

Negative equity here we come…:

Qui plus est, les propriétaires ayant acheté au prix fort de 2004 à 2008 n’ont preque rien amorti, car ils ont emprunté sur 25 ans. la valeur de leur bien, s’ils n’avaient que peu d’apport flirte donc dangereusement avec le capital restant du de leur prêt immobilier

Conseil que je ne pourrai seconder :

C’est quasiment mission impossible : il convient alors de se rabattre sur un éventuel prêt personnel de rachat de crédit qui présente lui l’écueil d’être plafonné à 12 ans et à des taux nominaux bien plus forts

En gros, pour amortir l’effet d’un crédit « perdant », il faudrait emprunter encore plus ? 😯

Il serait bon que l’immobilier ait la bonne idée de ralentir ses pertes de valeur d’ici fin 2009 !

Encore une fois, rien compris. L’histoire dira si une bulle immobilière s’est dégonflée grosso modo à partir de 2008. Il serait bon que la chute des « valeurs immobilières » continue, voire s’accélère, afin de purger un système qui est apparemment en train de prouver à quel point il n’est pas forcément viable.

grosso modo

Article sur Libération.

Le nombre de permis de construire de logements neufs en France a reculé de 32,3% entre avril et juin 2009, comparé à la même période un an plus tôt

C’est sûr qu’avec le chômage, le marche immobilier va repartir …

Pour retrouver un niveau aussi bas il faut remonter au premier semestre de 1998, relève-t-il. La montée du chômage est en train de paralyser les accédants à la propriété.

Croustifondant sur Capital

juillet 27, 2009

Article étonnant sur le site web de Capital.

On croit rêver 😆 :

les ventes de logements parisiens haut de gamme ont reculé d’environ 25% par rapport à le même période de l’an passé […] Naturellement ce coup de froid a aussi un impact sur les prix. Depuis un an, des baisses de 5 à 10% ont déjà été enregistrées. Et la correction n’est sans doute pas finie…

Rah ces milliardaires, ça n’est plus que c’était :

Une baisse supplémentaire de 5 à 10% est tout à fait envisageable au cours des douze prochains mois. […] Il faut dire que, bien que très fortunés, les acheteurs – à 60 % étrangers- sont aussi plus sélectifs. Dès qu’un appartement surévalué, la vente ne se fait pas

(note : je laisse les fautes de syntaxe et autres…)

Un avant-goût ? :

En deux ans, les prix de l’immobilier haut de gamme ont chuté de près de 25 % à New-York et de 40% à Londres

Décidément, rien ne va plus :lol:.

Petite dépêche à lire sur lavieimmo.com.

Extrait :

Pour 2009, nous pensons que le marché connaîtra de nouveau une baisse de l’ordre de 15 % avec quelques 600 000 transactions

Si on croise et que les notaires ont raison en prévoyant seulement 500.000 transactions en 2009 … ce chiffre sera peut-être pire. Voir Le Figaro :

Mardi, les notaires ont d’ailleurs estimé pour la première fois que les transactions pourraient tomber cette année à 500 000 dans l’ancien (contre 670 000 en 2008). Il faut remonter à 1992 pour trouver des volumes aussi bas

Et il s’est passé quoi en 1992 sur Paris ? Mmmmm ?

Selon les notaires, Paris et l’Ile-de-France seraient plus durement touchées que la province.

Il y a carence en milliardaires Russes, Chinois et Américains, apparemment.

Alors c’est une bonne nouvelle ! Voir la dépêche sur boursorama.

A mitiger grâce aux définitions officielles que l’on trouve ici :

  • catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
  • catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
  • catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au ours du mois) ;
  • catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
  • catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

Quid des catégories B+ ?

Un début de réponse sur le JDD.

Pour la catégorie B -les personnes en activité réduite courte ou longue mais qui aimeraient travailler plus, les chiffres ne sont guère encourageants. Leur nombre augmente pour toutes les tranches d’âge et fortement pour les jeunes (+5,7%) par rapport au mois de mai.

[…] tandis que le nombre de personnes inscrites depuis plus d’un an augmente de 2,5%.

Pas mieux dans les Echos :

[…] les inscrits en catégorie C (activité réduite de plus de 78 heures dans le mois) continuent de progresser (+ 7,1% en juin) et le total des chômeurs non dispensés de recherche (catégories A, B et C) reste ainsi en hausse (+0,3% sur un mois, +18,7% sur un an) […]

MDR ! Marée haute de retour en septembre.

Mais une partie du recul s’explique aussi par la forte hausse des sorties de Pôle emploi pour « cessations d’inscription pour défaut d’actualisation », qui ont bondi de 19,3% et concerné 33.300 personnes de plus qu’en mai. Cela signifie que ces chômeurs ne sont plus décomptés faute d’avoir mis à jour leur dossier.

Mouais … Mme Magarde s’est bien gardée de détaillers les chiffres ce soir sur France 2 hein … 😐

Article sur universimmo.com.

Extraits :

Et si la crise financière n’avait été que le grain de sable venu enrayer une mécanique déjà à bout de souffle ?

On nous aurait donc raconté des craques ? 🙂 :

le ralentissement avait montré ses prémisses dès début 2007 comme le révélaient les statistiques des agents immobiliers FNAIM de Paris-Ile-de-France passées quelque peu inaperçues à l’époque !

Bon ben là tout est dit :

Mais il faut peut-être aussi chercher une cause plus profonde, sur laquelle la crise actuelle aurait joué une fonction d’amplificateur : la paupérisation croissante des classes moyennes que révèle l’évolution des clientèles des marchés immobiliers depuis près d’une décennie.

Une étude du CREDOC (1) montrait en mai 2009 que la part des dépenses de logement, eau, gaz, électricité, téléphone, assurance), avec les dépenses « incontournables » (alimentation, transports, santé, éducation) atteignait 80% des budgets « médians » (classes moyennes, 1.467 euros de ressources par personne) ; ce taux baisse progressivement au fur et à mesure que les revenus augmentent mais il est encore 65% dans le budget des budgets des 10% des classes les plus aisées.

80 et 65 % ! Zomg ! Va falloir que l’INSEE revoie ses pondération, hein ?

Bonne lecture.